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Les signes méconnus de l’andropause chez les hommes

Les signes méconnus de l’andropause chez les hommes
Si l’homme souffre d’impuissance, le médecin prescrira un traitement adapté. Avant la mise en route des traitements hormonaux, un bilan clinique et biologique complet doit être réalisé. On ignore encore si certains hommes sont plus à risque que d’autres (en fonction de leur ethnie par exemple). “Cependant, les hommes fumeurs, alcooliques, ceux qui souffrent d’une maladie chronique ou d’obésité sont particulièrement à risque”, d’après Alain Scheimann, endocrinologue à Paris. On fait le point avec le Dr Sylvain Mimoun gynécologue, andrologue, responsable du Certificat universitaire de gynécologie psychosomatique à l’université Paris 7e. Charles.co est la première plateforme de santé sexuelle digitalisée, qui permet l’accès à des thérapie t (www.superweb.de)éléconsultations de médecins sexologues diplômés en France.
Leur efficacité n’est pas clairement démontrée scientifiquement mais elles peuvent constituer un appoint aux autres traitements. Si l’andropause s’accompagne de symptômes anxieux ou dépressifs sévères, des antidépresseurs IRS (inhibiteurs de la recapture de la sérotonine) peuvent être envisagés. Ils agissent sur la sérotonine, un neurotransmetteur impliqué dans la régulation de l’humeur. Les antidépresseurs les plus prescrits sont la paroxétine (Deroxat), la sertraline (Zoloft) ou encore l’escitalopram (Seroplex).
Ils ressentent aussi une fatigue inhabituelle, ils ont moins d’énergie, ce qui les pousse à faire la sieste ou à piquer du nez plus facilement, alors qu’ils ne le faisaient pas avant. Chez certains hommes, on remarque aussi un changement de comportement, soit vers la dépression, soit au contraire vers une irritabilité plus importante qu’avant. D’autres symptômes sont aussi possibles, comme une sécheresse de la peau, une diminution du volume testiculaire ou encore une fragilisation des os. Sa baisse entraîne souvent uneréduction de lalibido et parfois des troubles de l’érection. Ces changements peuventimpacter la confiance ensoi et la vie de couple. Selon les études récentes, les traitements actuels – injections sous-cutanées hebdomadaires, gel ou crème de testostérone – montrent des effets bénéfiques modestes tout en comportant des risques non négligeables.
À partir de 30 ans, le taux de testostérone baisse d’environ 1% par an. La baisse de la libido est un symptôme majeur, touchant jusqu’à 60% des hommes de plus de 60 ans. La dysfonction érectile devient plus fréquente, avec une prévalence qui augmente de 15% à 50 ans à plus de 50% à 70 ans. On observe également une diminution du volume de sperme, qui peut avoir un impact sur la fertilité. Les troubles du sommeil sont également fréquents, avec des difficultés d’endormissement ou des réveils nocturnes. Environ 30% des hommes en andropause rapportent des problèmes de sommeil. Les bouffées de chaleur, bien que moins intenses que chez les femmes ménopausées, touchent près de 10% des hommes concernés.
Le vieillissement naturel lié à l’âge est la cause la plus fréquente de l’andropause chez l’homme. Avec l’âge, les taux hormonaux ont tendance à diminuer progressivement. Moins connue que la ménopause chez la femme, l’andropause chez l’homme est aussi causée par une diminution des taux hormonaux. En plus de réduire le risque de maladies cardiovasculaires et de dépression, le sommeil peut également aider à maintenir le taux de testostérone. La recherche a montré que dormir moins de 6h par nuit peut à long terme faire chuter le taux de testostérone jusqu’à 15 %. Les changements de l’humeur sont également courants pendant la ménopause masculine. Les hommes peuvent se sentir irritables, anxieux ou déprimés sans raison apparente.
La diminution des niveaux de testostérone peut aussi affecter la confiance en soi. Les hommes peuvent ressentir une baisse d’estime de soi, se percevant moins virils ou moins compétents dans leurs rôles sociaux et professionnels. Le traitement le plus couramment prescrit, mais parfois controversé, est l’hormonothérapie (testostérone). Pour bénéficier de ce traitement, le diagnostic doit être confirmé et les contre-indications respectées. L’andropause est associée à une diminution du nombre de cellules de Leydig ( cellules productrices de testostérone) ainsi qu’une baisse de leur capacité à produire l’hormone mâle (de 0,5 à 1% par année). Une fois produite, la testostérone est métabolisée soit en dihydrotestostérone (DHT) – la forme active – soit en œstrogènes.
Les hommes peuvent constater des érections moins rigides et moins nombreuses. Cette diminution de la qualité des érections s’accompagne fréquemment d’une baisse de la libido, impactant la vie sexuelle de manière significative. La consultation pour l’andropause permet de diagnostiquer ces changements et de proposer des solutions adaptées. Il est important de consulter un andrologue ou un sexologue dès qu’il y a des signes de fatigue et de dépression, en plus de difficultés sexuelles.
Bien qu’elle puisse engendrer des symptômes désagréables, il existe des solutions pour améliorer la qualité de vie. Les traitements hormonaux substitutifs, les changements de mode de vie et les thérapies alternatives peuvent aider à vivre ce passage difficile. N’hésitez pas à consulter un médecin si vous ressentez certains des symptômes évoqués, il saura vous guider vers les meilleures options pour vous. Les hommes qui souffrent des symptômes associés à l’andropause ont des taux de testostérone biodisponible plus bas que la normale. Lorsqu’il s’agit de maintenir une santé optimale et d’améliorer sa qualité de vie, la testostérone joue un rôle essentiel, notamment chez les hommes. Cependant, avec l’âge, la production de testostérone tend à diminuer, ce qui peut entraîner divers problèmes de santé et de bien-être.
En outre, l’andropause ne touche pas tous les hommes de la même façon, ni au même âge. Le diagnostic de l’andropause est établi en cas de signes cliniques associés à une prise de sang révélant une diminution de la testostérone. Le médecin peut aussi utiliser le questionnaire d’Adam (cf. ci-dessous).